Skip to content

Regards concupiscents, impudeurs, commentaires misogynes, outrages... Les nus féminins du Louvre en ont assez. C'est décidé, si rien ne change, ce sera la grève ! Teresa, la femme de ménage, la seule à pouvoir les entendre, tente de prévenir la direction (une drôle de direction bicéphale secrète...), la voilà virée. Peu de jours après, les œuvres se rendent invisibles. C'est : "le grand incident".

Lire la suite..

Roxane est enceinte de son deuxième enfant, une petite fille. Mais à sa trente-troisième semaine, son ventre lui fait sérieusement mal. Elle va voir la sage-femme, qui lui annonce que le travail a commencé, Alors que les poumons du bébé ne sont pas encore formés ! Commence alors le long et angoissant chemin de la prématurité...

Lire la suite..

Un bon souvenir de vacances : avoir réussi à jouer à un jeu de cartes dans un bus ! Et ce jeu n'était autre que Gold up, mettant en scène des pirates assoiffés de richesses. À vous de réunir les clés ouvrant les bons trésors, et de les piocher sur le plateau, ou, une fois que vos adversaires s'en sont emparés, de les leur voler. Mais attention, vous-mêmes ne garderez peut-être pas tous vos coffres jusqu'au moment du décompte...

On peut jouer de 2 à 10 joueurs, à partir de 7 ans. Les parties durent 15-20 minutes, et il est impossible de savoir qui va gagner : les pièces d'argent voyagent tellement ! Un bon jeu apéro !

PERCOT, Julien. Gold up. Pink Monkey Games, 2016. Pour voir la vidéo Ludochrono, cliquez ici 🙂

Voici ici le premier conte du fameux livre Textes en patois recueillis en Lorraine de Zéliqzon et Thiriot, mais la première partie seulement. Je l'ai sectionné en deux, car elle serait trop longue à raconter à l'oral. Voici la première partie, où un espiègle roule le diable dans la farine. Dans la deuxième, le diable essayera de prendre sa revanche...

I-n-èveut eune fwos i-n-ome qu'ateūt si malin, que pèhhonne ne poveūt wégneu èva li.
Il y avait une fois un homme qui était si malin, que personne ne pouvait gagner (contre) lui.

I s'hoūyeūt Chan l'espiḗgue.
Il s'appelait Jean l'espiègle.

Eune bḗle jonāye, lo diāle ōy pāleu d'li, qu' 'lateūt si malin, si malin,
Une belle journée, le diable entend parler de lui, qu'il était si malin, si malin,

èt que pèhhonne ne poveūt wḗgneu èva li.
et que personne ne pouvait gagner contre lui.

Lo val que dit :
Le voilà qui dit :

"Pèç'que 'l at si malin, j'allans i pow veūr si i wḗgn'rè èva meu come èva lés-autes, l'espiègue lè",
"Puisqu'il est si malin, je vais un peu voir s'il gagnera avec moi comme avec les autres, l'espiègle-là",

Lire la suite..