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Ben a une petite sœur difficile à porter. Elle ne parle pas. Mais surtout , le jour de sa naissance, sa mère a purement et simplement disparu. Pourquoi ?

Six ans plus tard, jour de l'anniversaire de la petite Maïna, celle-ci est guidée par d'étranges lucioles. Elles la mène vers une peau de phoque, lumineuse, soigneusement cachée dans un coffre fermé à clé. Elle s'en vêtit. Elle est retrouvée par son père sur la plage, trempée et épuisée. Ben comprend alors : sa sœur et sa mère sont des selkies, des femmes-phoques, capables de parler avec les êtres magiques.

Elle risque alors d'être la cible de la sorcière Macha.

C'est le moment que choisit la grand-mère pour décider qu'un phare n'est pas un endroit pour élever des enfants et les emmène tous les deux loin de la mer, loin du manteau, loin des lieux de légendes que racontaient Bruna à son fils...

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Affiche du film "Deux moi"

Deux parisiens, l'un habite au 2, l'une habite au 4, se croisent, dans leur vie comme dans une danse, quand vont-ils se rencontrer ?

Cédric Klapisch croque avec désinvolture les deux portraits de Mélanie et Rémy, et on prend plaisir à le suivre. On rencontre aussi l'épicier passionné de ses produits, les psychologues aux paroles rémanentes, les parents inquiets, le chat indépendant mais qui a besoin d'attention, et les montagnes ! Un film qui fait du bien.

KLAPISCH, Cédric. Deux moi. 2019. 1h50mn.

Pour profiter pleinement de ce long-métrage, il vaut mieux avoir quelques connaissances sur l’histoire et l’actualité du Maghreb.

Maroc, 2015. Le pays tente de continuer après le printemps arabe. Mais les jeunes n’ont toujours pas de travail, les traditionalistes défilent aussi dans la rue pour plus de rigueur sociale, et les berbères venus des montagnes ont toujours de du mal à s'intégrer dans à la ville.

Entre ces pièces de patchwork de communautés, Nabil Ayouch tisse les fils narratifs de sept personnes bien différentes : Inès, jeune homosexuelle refoulée, confrontée à la question du mariage dans son quotidien ; Yto, la vieille berbère venue à la ville rechercher son amant à Casablanca ; Ylias, qui apprend l’arabe et l’anglais en répétant des cassettes audio… Ces destins s’entrecroisent. Parfois sans se rencontrer, parfois en créant des nœuds inextricables.

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🙂

Pas de surprise sur le contenu du film : la sécu, c'est bien. Gilles Perret se veut objectif, mais s'affiche comme un fervent défenseur de la sécurité sociale.

En première partie, il raconte sa naissance : un projet apporté dans un contexte de sortie d'une deuxième guerre mondiale, par Ambroise Croizat (rapidement oublié parce qu'il était communiste), et mis en œuvre par les syndicats.
Et en seconde partie, il expose les risques qu'elle doit braver aujourd'hui : des hôpitaux publics pressés par les investisseurs privés,  des élus promettant la baisse de la Cotisation Sociale Généralisée et une meilleure participation des assurances privées dans le secteur de la santé...

Loin d'être rébarbatif, le documentaire a été rendu vivant par les témoignages de deux personnes contemporaines à l'apparition de la sécurité sociale (un syndicaliste ayant participé à sa mise en place, ainsi que la fille d'Ambroise Croizat), et par les interventions de Michel Etiévent, historien, passionné par cette institution.

Le but du film est de susciter le débat, et il fait mouche. On en apprend encore plus lors de la discussion qui suit. Les membres du tournages sont d'ailleurs facilement joignables depuis lasociale.fr pour des interventions dans des écoles, des facultés, ou auprès du grand public.

 

PERRET, Gilles, réalisateur. La sociale : vive la sécu ! Rouge productions, 2016. (1h24).