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Averti du de décès de son grand-père par un message énigmatique, parlant d'héritage et de règles d'échecs, il se rend contre l'avis de sa mère au village où vivait le vieil homme.

Jean des Loups, écrivain célèbre, est mort. Tombé par la fenêtre. Accident, suicide ou meurtre ? Saïd veut en avoir le cœur net. Il n'a que rarement vu son grand-père, et encore moins connu son père. Alors, averti de son décès par un message énigmatique parlant d'héritage et de règles d'échecs, il se rend au village où vivait le vieil homme contre l'avis de sa mère. Maleroque. Perdu au fin fond des montagnes. Perdu entre la magie noire et la magie blanche...

Ce livre est plein de promesses ! Des villageois incarnant les rôles de pièces d'échecs à la manière du jeu du loup-garou ; deux camps - blanc et noir - cherchant à l'emporter sur l'autre pour décider du sort du monde ; les personnages féériques de la montagnes pouvant interférer dans le combat ; et un prêtre chauffeur de bus complètement déjanté par le heavy métal. Que de bons ingrédients !

Mais à la fin, la sauce ne prend pas. Pas tellement de stratégie (on parle d'échecs, tout de même !), et la lutte finale ne s'avère être qu'une bataille bordélique contre un gros monstre du néant, où les personnages si longtemps construits n'ont finalement pas de si grand rôle à jouer.

Arf, on garde tout de même en mémoire des scènes sympathiques. Humoristiques : la messe menée par ce fameux Rodger, où viennent seulement un vieux, une vieille et trois poules. Un tableau ! Horrifiques : Saïd attaqué au sein de la maison de son grand-père par un liquide noir vaporeux. Érotiques, aussi.

Bref, dommage que la fin ne soit pas à la hauteur. Mais sinon, on profite bien du livre !

 

AUDA, Rolland. Le gouffre. Sarbacane, 2018. (X'). 433 p. ISBN 9782377311033

Megara, 15 ans, est fan d'astronomie. Cette année, elle veut réussir le concours proposé au collège, et qui doit avoir lien dans 15 jours : montrer son amour pour l'espace, pour pouvoir décrocher un voyage à Houston, centre des astronautes de la NASA. Son discours est tout ficelé ! Mais elle va devoir surmonter sa peur de parler en public.

Et puis, sa mère part faire de l'humanitaire en Birmanie et la laisse avec sa petite sœur d'un an. Comme ça, du jour au lendemain. "Emmène Elsa chez papi et demande-lui de la garder. Tu pourras rester chez lui, toi aussi. Je reviens dans deux semaines, ça va passer vite !". Problème : le grand-père est aussi inconscient que la mère...

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Une claire invitation à vérifier les faits et à soutenir la cause des cétacés.

Pages blanches : tout est à écrire. Elfie est employée au POP, au Parc Océanographique du Ponant. Un petit boulot qui lui permet de prendre le temps avant de choisir son orientation. Puis rapidement, elle se retrouve dresseuse de l'orque Titan. Elle est ravie et cherche à donner le meilleur.

Pages noires : tout est écrit. Les hommes sont des salauds, des arracheurs de familles, de cupides vendeurs de plaisir. Ils ont enlevé Titan de la mer et se le passent de parc en parc, sans aucune considération.

Les pages ne deviennent pas grises, mais les deux histoires se croisent. Elfie finit par douter : et si les militants qui manifestaient à l'entrée avaient raison ? Et si le parc primait le bénéfice aux conditions de travail de ses salariés et aux conditions de vie de ses animaux ? Et si Titan était malheureux ?

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Ella, la mère d'Alice, disparut. Kidnappée par "eux", par l'"Hinterland". Alors, pour la retrouver, Alice se fit ce que sa mère lui avait formellement interdit : se mettre en contact avec un fan, et se renseigner sur le livre d'Althea Prosperine.

😀

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Alice est une américaine comme les autres. Elle a 16 ans, et vit à New York. Enfin, avant, elle habitait l'Utah. Et encore avant, le Nebraska. Et avant encore... Bref, elle et sa mère déménagent dès que "la poisse" réapparaît. La poisse, c'est lorsqu'un homme lui dépose un peigne. C'est lorsqu'une femme monte dans le même bus qu'elles, et se met à tracer une spirale au-dessus de sa tête. Lorsqu'un corbeau se met à rôder près de leurs fenêtres. Alors, il est temps de repartir, avant que le pire n'arrive.

Rien d'autre à signaler ? Non. Si ce n'est sa grand-mère, Althea Prosperine. Elle écrivit un livre dans sa jeunesse. Un livre de contes de fées. De fées maudites et de princesses vendues. De contes noirs et amers. Un livre à succès qui fit couler beaucoup d'encre. Quelques années plus tard, Althea disparut. Et le livre aussi : il ne reste que de rares exemplaires, recherchés par de nombreux illuminés.

Rien d'autre à signaler. Jusqu'au jour où Ella, la mère d'Alice, disparut également. Kidnappée par "eux", par l'"Hinterland". Alors, pour la retrouver, Alice fit ce que sa mère lui avait formellement interdit : se mettre en contact avec un fan, et se renseigner sur le livre d'Althea Prosperine.

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Louis est un fils de la guerre : son père est un soldat noir-américain rentré au pays.

Le lecteur découvre en même temps que le héros son histoire, ainsi que celle de ses parents et de ses grands-parents. Et malgré les insultes de ses camarades et les regards éloquents de ses contemporains, il reste très fier d’être le descendant d’hommes libres.

L’écriture est simple : factuelle, linéaire, directe. Elle convient parfaitement aux petits lecteurs. À travers ce livre, l’auteure rapporte des éléments d’Histoire et des mœurs de l’époque de façon concrète : le protagoniste (et donc le lecteur) est directement concerné. Et il nous rappelle des choses qui ont bien changé, comme l’absence de salle de bain dans les habitations, ou la séparation stricte des garçons et des filles durant toute la scolarité.

De 9 à 13 ans.

 

WOUTERS, Josette. Le père de Louis. Oskar, 2017. 106 p. ISBN 9791021405721