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Le film n'a pas l'ambition de nous enseigner la permaculture. Au contraire, il nous montre qu'elle ne peut pas se copier-coller. Qu'il s'agit d'observer son terrain, pendant un an, puis de l'aménager en fonction des ressources disponibles (le soleil, la pluie, les cours d'eau...), en concevant un véritable design "in situ".

Le film n'a pas l'ambition de nous enseigner la permaculture. Au contraire, il nous montre qu'elle ne peut pas se copier-coller. Qu'il s'agit d'observer son terrain, pendant un an, puis de l'aménager en fonction des ressources disponibles (le soleil, la pluie, les cours d'eau...). De concevoir un véritable design "in situ".

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Yallah Bye : un témoignage à plusieurs voix prenant !

Mustapha emmène sa famille au Liban, son pays d'origine. Son fils aîné, Gabriel, reste à la maison pour pouvoir passer des auditions, et doit les rejoindre ensuite. Là-bas, les vacances s'annoncent merveilleuses : Tyr est une ville magnifique, avec sa plage, ses marchés, et  ses citadins qui savent profiter d'une chicha au soleil.

Mais nous en sommes en juillet 2006. L'armée israélienne se met à bombarder le Hezbollah, caché dans la campagne proche. Les habitants se montrent rassurants et blasés : "Mais non, ça ne va pas durer. Ils ne vont pas viser la ville. On a l'habitude." Cependant, les bombardements continuent, privant peu à peu Tyr d'eau courante, d'électricité, de circulation et de ravitaillement. Et en quelques jours, ils atteignent véritablement le centre-ville.

Yallah Bye nous renvoie bien la situation et les sentiments de chaque personnage. Le père, qui avait participé à la résistance dans sa jeunesse, qui ne peut toujours rien arranger à la situation de son pays, et qui refuse de fuir à nouveau. La mère, morte d'angoisse, qui peste contre l'ambassade qui ne peut faire évacuer. Et Gabriel, resté en France et mort d'inquiétude, abasourdi par le calme environnant, tentant vainement de convaincre la population pour faire pression sur le gouvernement et reprendre les négociations avec Israël pour organiser l'évacuation. Opposition totale avec les Libanais, qui de toutes façons n'ont nulle part où aller, et affichent une placidité presque effarante. Un témoignage à plusieurs voix prenant !

 

PARK Kyungeun ; SAFFIEDDINE Joseph. Yallah Bye. Le Lombard, 2015. 160 p.
ISBN 978-2-80-36-3440-8

Takam Tikou : une revue électronique spécialisée en littérature jeunesse en Afrique, aux Caraïbes, en Océanie, et dans les pays arabophones. Ce quadrimestriel du CNLJ (Centre National de la Lecture pour la Jeunesse) se veut lieu numérique d'échange entre professionnels du livre, pour la valorisation de la littérature des enfants et des jeunes dans le monde.

Vous avez envie de connaître la situation du livre pour les enfants au Cameroun ? Découvrir un illustrateur des Caraïbes ? Contacter une maison d'édition guadeloupéenne ? Ou vous recherchez une bibliographie d'albums en arabe ?

Pour préparer une animation ou pour vous documenter à titre personnel, allez jeter un œil sur Takam Tikou : une revue électronique spécialisée en littérature jeunesse en Afrique, aux Caraïbes, en Océanie, et dans les pays arabophones. Ce quadrimestriel du CNLJ (Centre National de la Lecture pour la Jeunesse), et hébergé par la BnF, se veut lieu numérique d'échange entre professionnels du livre, pour la valorisation de la littérature des enfants et des jeunes dans le monde.

Bonne navigation !

 

Franc-comtois, vous avez sans doute aperçu dans vos rues des affiches au titre "Mon libraire, mon univers". De quoi s'agit-il ? Certes, l'agréable dessin d'un transat nous invite à aller voir un site internet, mais rien d'explicite ! En fait, il s'agit d'un évènement à l'initiative du CRL de la Franche-Comté, proposant des animations variées dans de nombreuses librairies ; dans la région, mais aussi aux alentours : à Dole, à Belfort, ou encore à Salins-les-Bains.

Je fais passer le mot :

"Rendez-vous dans les librairies du 30 mars au 8 avril pour rencontrer des auteurs, des éditeurs, participer à des concours, des ateliers, assister à des spectacles. Plus de cinquante événements vous attendent!

Le programme complet est en ligne sur le site du CRL.

Vos libraires se mobilisent également sur Facebook : découvrez les équipes, les coups de cœur, etc. sur la page du CRL.

Soutenons nos libraires indépendants!"

Ben et Leslie Cash élèvent leurs six enfants depuis plus de 10 ans dans une forêt d'Amérique du Nord, à l'écart de la société. Jusqu'au jour où la mère décède d'une maladie grave à l'hôpital. Son corps est repris par ses parents, pour un enterrement conventionnel. Mais le père et les enfants sont déterminés à appliquer ses volontés, inscrites dans son testament : l'incinérer et jeter ses cendres aux toilettes.

Un véritable bras d'honneur à notre société ! Avec un parti pris pour le personnage paternel et une éducation poussés au paroxysme de l'écologie : entraînement physique militaire, lecture quotidienne des philosophes et économistes des temps modernes, communion avec la nature... Le clash avec la culture occidentale n'en est que plus violent. Religion, santé, agriculture, éducation, économie, morale, bien-être, port d'arme, pseudo-liberté... tout y passe, et avec humour. Mais, en tout bon philosophe, le réalisateur remet également en question ce modèle de vie contestataire. Le film pose donc des bases, à nous de débattre sur les questions qu'il soulève : La scolarisation par les parents peut-elle être objective ? Quelle place pour un enfant handicapé dans la nature ? Jusqu'où peut-on responsabiliser un enfant dans le risque ? etc, etc.

 

ROSS Matt, réalisateur. Captain Fantastic. Electric City Entertainment
ShivHans Pictures (États-Unis), 2016. 118 min.
Vu à la grande nuit du festival de Cannes 2017 à Munster.