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La semaine prochaine, c'est la fête du livre à la MJC de Palente !

C'est la 26ème fois que la MJC de Palente (Besançon) organise une rencontre entre auteurs, classes et grand public autour du livre, pour une semaine. Cette année, le thème choisi est : bizarre, bizarre...

Au programme : des spectacles, des ateliers (création de livres pop-up, illustration sur tablettes, ...), des lectures et des raconte-tapis.

Une soixantaine de classes de Besançon et des alentours ont travaillé sur ce thème tout au long de l'année. Elles ont apporté 48 réalisations, mises en valeur par la scénographe Jessica Scaranello, et exposées par la MJC. L'organisation de la fête a pu être l'occasion pour certaines classes de rencontrer des auteurs ou des éditeurs.

Un salon du livre aura lieu le vendredi et le samedi. 10 auteurs seront présents, tels le fabuleux conteur Pierre Delye, ou l'illustre illustratrice Emmanuelle Houdart.

 

Pour voir le programme, les détails sont accessibles par le menu vertical du site de la MJC. Et pour plus d'infos en direct, n'hésitez pas à consulter la page Facebook de l'évènement !

Thomas Laurent est étudiant en archéologie. Il écrivit ce thriller ésotérique dans cette démarche : partir des croyances populaires pour "examiner" leurs conséquences sur les évènements. Et défaire au passage les préjugés que nous pouvons avoir sur cette période.

Nous sommes au XVe siècle. Morgane, fille d'un prêtre, a une tache de naissance sur le visage et a déjà les cheveux blancs à 20 ans. Pas de doute, c'est une sorcière. Or, le baron de Hurlebosque est frappé de magie noire, retrouvé mort et transformé en monstre abominable. Fait étonnant mais tout à fait logique à cette époque : espérant vaincre le mal par le mal, son fils fait ne fait pas appel à l'inquisiteur mais à Morgane. Sa mission est de retrouver le véritable auteur de ce forfait. Tout en évitant cet inquisiteur, qui disparaît et revient sans cesse, pressant les évènements, comme un cancer.

Alors, ce coupable, sorcier ou bonimenteur ? Et cette héroïne, justicière, ou pion d'un échiquier infernal ?

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Le récit surfe sur la même vague que "Hunger Games" : un ordre établi, une révolution à provoquer. Mais il bénéficie lui aussi d'un fort imaginaire, complètement différent, développé qui plus est dans notre monde contemporain. Et Vic James se joue de l'écriture. Il sait l'adapter selon le point de vue de ses personnages, et l'utiliser pour surprendre son lecteur.

Les Égaux, supérieurs à la population (normal), la gouvernent. Ils ont un Don : ils peuvent construire des bâtiments à partir de rien, arrêter ou forcer les gestes du commun des mortels, influer leur inconscient dans la prise de décision. Et, en Angleterre particulièrement, ce gouvernement a trouvé une solution à ce fameux problème : où trouver de la main-d’œuvre docile et gratuite ? Tout simplement, en réduisant la population à l'esclavage. Juste dix années, une période qu'ils choisissent eux-mêmes ! Et le restant de leur vie, ils ont droit à une juridiction et une protection de véritables citoyens.

Dans ce contexte, Luke, 16 ans, devient esclave avec toute sa famille. Sa grande sœur, Abi, a bien préparé le coup : ils seront membres du personnel de la famille du chancelier. De quoi passer dix années pas si terribles. Mais au moment du départ, ils apprennent que Luke ne viendra pas avec eux. C'est un "mâle célibataire non qualifié". "Surplus : réaffecter". Sous les protestations horrifiées de ses parents, il est brutalement jeté dans un fourgon. Destination Millmoor, la cité des esclaves ayant la pire des réputations.

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Le film n'a pas l'ambition de nous enseigner la permaculture. Au contraire, il nous montre qu'elle ne peut pas se copier-coller. Qu'il s'agit d'observer son terrain, pendant un an, puis de l'aménager en fonction des ressources disponibles (le soleil, la pluie, les cours d'eau...), en concevant un véritable design "in situ".

Le film n'a pas l'ambition de nous enseigner la permaculture. Au contraire, il nous montre qu'elle ne peut pas se copier-coller. Qu'il s'agit d'observer son terrain, pendant un an, puis de l'aménager en fonction des ressources disponibles (le soleil, la pluie, les cours d'eau...). De concevoir un véritable design "in situ".

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Yallah Bye : un témoignage à plusieurs voix prenant !

Mustapha emmène sa famille au Liban, son pays d'origine. Son fils aîné, Gabriel, reste à la maison pour pouvoir passer des auditions, et doit les rejoindre ensuite. Là-bas, les vacances s'annoncent merveilleuses : Tyr est une ville magnifique, avec sa plage, ses marchés, et  ses citadins qui savent profiter d'une chicha au soleil.

Mais nous en sommes en juillet 2006. L'armée israélienne se met à bombarder le Hezbollah, caché dans la campagne proche. Les habitants se montrent rassurants et blasés : "Mais non, ça ne va pas durer. Ils ne vont pas viser la ville. On a l'habitude." Cependant, les bombardements continuent, privant peu à peu Tyr d'eau courante, d'électricité, de circulation et de ravitaillement. Et en quelques jours, ils atteignent véritablement le centre-ville.

Yallah Bye nous renvoie bien la situation et les sentiments de chaque personnage. Le père, qui avait participé à la résistance dans sa jeunesse, qui ne peut toujours rien arranger à la situation de son pays, et qui refuse de fuir à nouveau. La mère, morte d'angoisse, qui peste contre l'ambassade qui ne peut faire évacuer. Et Gabriel, resté en France et mort d'inquiétude, abasourdi par le calme environnant, tentant vainement de convaincre la population pour faire pression sur le gouvernement et reprendre les négociations avec Israël pour organiser l'évacuation. Opposition totale avec les Libanais, qui de toutes façons n'ont nulle part où aller, et affichent une placidité presque effarante. Un témoignage à plusieurs voix prenant !

 

PARK Kyungeun ; SAFFIEDDINE Joseph. Yallah Bye. Le Lombard, 2015. 160 p.
ISBN 978-2-80-36-3440-8