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Le signe du diable

Thomas Laurent est étudiant en archéologie. Il écrivit ce thriller ésotérique dans cette démarche : partir des croyances populaires pour "examiner" leurs conséquences sur les évènements. Et défaire au passage les préjugés que nous pouvons avoir sur cette période.

Nous sommes au XVe siècle. Morgane, fille d'un prêtre, a une tache de naissance sur le visage et a déjà les cheveux blancs à 20 ans. Pas de doute, c'est une sorcière. Or, le baron de Hurlebosque est frappé de magie noire, retrouvé mort et transformé en monstre abominable. Fait étonnant mais tout à fait logique à cette époque : espérant vaincre le mal par le mal, son fils fait ne fait pas appel à l'inquisiteur mais à Morgane. Sa mission est de retrouver le véritable auteur de ce forfait. Tout en évitant cet inquisiteur, qui disparaît et revient sans cesse, pressant les évènements, comme un cancer.

Alors, ce coupable, sorcier ou bonimenteur ? Et cette héroïne, justicière, ou pion d'un échiquier infernal ?

Thomas Laurent est étudiant en archéologie. Il écrivit ce thriller ésotérique dans cette démarche : partir des croyances populaires pour "examiner" leurs conséquences sur les évènements. Et défaire au passage les préjugés que nous pouvons avoir sur cette période.

Le récit est effectivement bien documenté. On prend plaisir à aller jeter un œil sur internet pour découvrir en passant ce qu'est une broigne, un bec-de-corbin. Cependant, comme les personnages, on hésite entre magie et réalité. C'est que l'intrigue est surprenante, et spectaculaire, jusqu'au bout ! Dans les moments d'action, on a aussi peur qu'eux. L'immersion du lecteur est réussie !

Un deuxième roman est en route : Code Victoria. Pourvu qu'il soit aussi étonnant !

 

LAURENT Thomas. Le signe du diable. Zinedi, 2016. 245 p. ISBN 978-2-84859-151-3

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