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Pas de surprise sur le contenu du film : la sécu, c'est bien. Gilles Perret se veut objectif, mais s'affiche comme un fervent défenseur de la sécurité sociale.

En première partie, il raconte sa naissance : un projet apporté dans un contexte de sortie d'une deuxième guerre mondiale, par Ambroise Croizat (rapidement oublié parce qu'il était communiste), et mis en œuvre par les syndicats.
Et en seconde partie, il expose les risques qu'elle doit braver aujourd'hui : des hôpitaux publics pressés par les investisseurs privés,  des élus promettant la baisse de la Cotisation Sociale Généralisée et une meilleure participation des assurances privées dans le secteur de la santé...

Loin d'être rébarbatif, le documentaire a été rendu vivant par les témoignages de deux personnes contemporaines à l'apparition de la sécurité sociale (un syndicaliste ayant participé à sa mise en place, ainsi que la fille d'Ambroise Croizat), et par les interventions de Michel Etiévent, historien, passionné par cette institution.

Le but du film est de susciter le débat, et il fait mouche. On en apprend encore plus lors de la discussion qui suit. Les membres du tournages sont d'ailleurs facilement joignables depuis lasociale.fr pour des interventions dans des écoles, des facultés, ou auprès du grand public.

 

PERRET, Gilles, réalisateur. La sociale : vive la sécu ! Rouge productions, 2016. (1h24).

Armand et Leïla s'aiment. Ils sont tous les deux étudiants aux Sciences Po. Mais lui est issu d'une famille politisée, et elle... a un frère radicalisé revenu du Yémen. Étude du Coran, coupure des communications, interdiction de sortie ! Seule solution pour Armand : aller visiter Leïla... en tchador.

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Armand et Leïla s'aiment. Ils sont tous les deux étudiants aux Sciences Po. Mais lui est issu d'une famille politisée, et elle... a un frère radicalisé revenu du Yémen. Étude du Coran, coupure des communications, interdiction de sortie !
Seule solution pour Armand : aller visiter Leïla... en tchador.

Et c'est fou toutes les situations cocasses que l'on peut inventer avec ce motif ! Quiproquos, courses-poursuites, retournements : Sou Abadi utilise toutes les ficelles du Vaudeville, et parvient à coudre un scénario de haute couture. Le but : tourner les extrémismes comme les préjugés en dérision, pour un retour au dialogue. Accrochez-vous, ça décape !

 

ABADI Sou, réalisatrice ; MOATI Félix, LEBGHILL William, acteurs. Cherchez la femme. Mars films, 2017. (1h28).

Le film n'a pas l'ambition de nous enseigner la permaculture. Au contraire, il nous montre qu'elle ne peut pas se copier-coller. Qu'il s'agit d'observer son terrain, pendant un an, puis de l'aménager en fonction des ressources disponibles (le soleil, la pluie, les cours d'eau...), en concevant un véritable design "in situ".

Le film n'a pas l'ambition de nous enseigner la permaculture. Au contraire, il nous montre qu'elle ne peut pas se copier-coller. Qu'il s'agit d'observer son terrain, pendant un an, puis de l'aménager en fonction des ressources disponibles (le soleil, la pluie, les cours d'eau...). De concevoir un véritable design "in situ".

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Ben et Leslie Cash élèvent leurs six enfants depuis plus de 10 ans dans une forêt d'Amérique du Nord, à l'écart de la société. Jusqu'au jour où la mère décède d'une maladie grave à l'hôpital. Son corps est repris par ses parents, pour un enterrement conventionnel. Mais le père et les enfants sont déterminés à appliquer ses volontés, inscrites dans son testament : l'incinérer et jeter ses cendres aux toilettes.

Un véritable bras d'honneur à notre société ! Avec un parti pris pour le personnage paternel et une éducation poussés au paroxysme de l'écologie : entraînement physique militaire, lecture quotidienne des philosophes et économistes des temps modernes, communion avec la nature... Le clash avec la culture occidentale n'en est que plus violent. Religion, santé, agriculture, éducation, économie, morale, bien-être, port d'arme, pseudo-liberté... tout y passe, et avec humour. Mais, en tout bon philosophe, le réalisateur remet également en question ce modèle de vie contestataire. Le film pose donc des bases, à nous de débattre sur les questions qu'il soulève : La scolarisation par les parents peut-elle être objective ? Quelle place pour un enfant handicapé dans la nature ? Jusqu'où peut-on responsabiliser un enfant dans le risque ? etc, etc.

 

ROSS Matt, réalisateur. Captain Fantastic. Electric City Entertainment
ShivHans Pictures (États-Unis), 2016. 118 min.
Vu à la grande nuit du festival de Cannes 2017 à Munster.

Le but du jeu de Ski-nusoïde est de contrôler une sinusoïde et d'éviter des obstacles mouvants. Le joueur maîtrise deux paramètres grâce à sa souris : l'amplitude et la vitesse de la sinusoïde.

Kao.. 98 et son équipe ont gagné le prix du public à la dernière Game Jam !

La Game Jam, c'est l'équivalent des 24 heures de la bande dessinée, mais en jeu : amateurs et professionnels se réunissent par équipe pour créer un jeu vidéo ou un jeu de plateau, en 24 heures. Autant vous dire que la nuit y passe. Cet évènement est international, et organisé dans plusieurs villes en France, dont Besançon. Cette année, 70 concurrents s'y sont attelés autour du thème "Waves", de l'anglais "ondes" ou "vagues".

Le but du jeu de Ski-nusoïde est d'éviter des obstacles mouvants. Le joueur maîtrise deux paramètres avec sa souris : l'amplitude et la vitesse. Pourquoi "Ski"-nusoïde ? C'est parce qu'à l'origine, ce devait être le slalom d'un skieur. Mais cette idée a été abandonnée pour mieux respecter le thème.

Le principe est simple, mais la sinusoïde n'est pas si facile à manier. Et puisque c'est un die and retry (meurs et recommence), on a tendance à s'accrocher rapidement. La tension reste, pour les débutants, comme pour les chevronnés. Et cette tension est encore accentuée par les musiques de Simon Gigant, composées en temps et en heure sur sa table de sons.

Vous avez envie d'y jouer ? La Game Jam héberge et propose tous ses jeux gratuitement, sous licence libre. Pour un accès direct à Ski-nusoïde, Cliquez ici !