Amélia, petite ramoneuse à Londres, ne souhaite qu'une chose pour Noël : voir sa mère survivre à sa maladie. Mais cette année-là le Père Noël était occupé : Lutinbourg est attaqué par des trolls. Le traîneau fut écrasé, les cadeaux piétinés, la ville fracassée. La mère d'Amélia meurt, et la petite ramoneuse se retrouve à la maison de redressement de M. Villain, aux travaux forcés. Ce décor étant planté, l'histoire reprend l'année suivante : le Père Noël réussira-t-il à sauver Amélia du pensionnaire ? Amélia reprendra-t-elle foi en la magie de Noël ?
Vous aussi vous vous êtes dit "Yêrk" en lisant ce résumé ? Moi aussi, en lisant le 4e de couverture. Bon, j'ai lu le livre quand même. On ne sait jamais, ça pourrait être parodique, ou original ?Non.
En soi, l'intrigue est pourtant réussie : tantôt drôle, tantôt grave, tantôt épique... Avec un imaginaire de fées et de lutins décalé, et une aventure policière sur des trolls influencés bien menée. Avec un beau passage sur le deuil et la désillusion, aussi. Mais quand même. Un titre pareil, ça ôte toute crédibilité. Ça te gâche tout en te jouant les violons gluants, et l'histoire ne parvient pas à en décoller.
Bref. Les enfants qui sauvent la magie de Noël, on en a ras le sapin !
HAIG, Matt. La fille qui a sauvé Noël. Hélium, 2017. 319 p. ISBN 978-2-330-07939-0