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Lise est juive, elle a 13 ans lorsque la France est occupée en 42. Par une belle journée de juillet, depuis la fenêtre de sa voisine, elle voit sa famille se faire emmener par l'armée. Décidée, elle se rend directement à la gendarmerie pour la faire libérer. Elle parvient à faire sortir ses deux petits frères. Mais ses parents ont déjà été enfermés dans le vélodrome d'hiver.
Quand rentreront-ils ? Comment Lise va-t-elle vivre la guerre sans eux ?
Je conseille bien ce livre aux documentalistes de collège : il est facile à lire pour des collégiens, et fait revivre les moments de cette époque avec humour et réalisme : le cinéma, la propagande, comment étaient vécues et expliquées les premières règles, les journées en province, le café...
Mais personnellement, je n'ai pas accroché. La dynamique de lecture va en dents de scie. La tension monte pour retomber comme un soufflé. La famille se fait enlever ! Lise est démasquée par un Allemand ! On est accrochés aux mots de l'auteure... Et elle fait suivre des descriptions qui n'ont aucun rapport. Un supplice !
[SPOIL] Et la fin ? On attend tout le livre de savoir comment Lise va apprendre le sort des victimes de la rafle du Vel d'Hiv'... On réalise à peine l'information de la nouvelle, et pfuit ! "Malgré tout, il faut vivre". Épilogue amoureux et rideau.
Peut-être que Max et les poissons, est mieux réussi. En tout cas, il a reçu de très bonnes critiques de la part des lecteurs.
ADRIANSEN, Sophie. Lise et les hirondelles. Nathan, 2018. 232 p. ISBN 313-309-222610-6
À paraître le 1er février 2018.